jeudi 7 octobre 2010

Technique du Batik

Pour les pièces uniques souvent réalisée sur soie, le dessin est tracé au « Tchanting » crayon à réservoir de cire chaude. Cet outil est aussi utilisé dans la production des batiks pour recouvrir les parties à cacher lors des différents passages de teinture.

Pour les séries, toujours limitées en quantités, le motif est appliqué, imprimé à la cire grâce à un tampon de cuivre dont le dessin est réalisé en fines et multiples lamelles travaillées et soudées entre elles. Certains tampons sont de véritables oeuvres d’art en eux-mêmes.
Puis vient la teinture du batik : en bains successifs et en couleurs superposées pour les différentes nuances : un rose puis un rouge pour un grenat, un jaune puis un bleu pour un vert…

Pour rester vierges, les parties de couleurs différentes sont cachées à la cire avec le « tchanting » à chaque passage de teinture.
Le dessin final coloré doit être d’abord conçu en négatif.

Ce procédé de teintures successives donne aux couleurs une profondeur et une vivacité inégalées par l'impression industrielle ou la sérigraphie.

Cette fabrication artisanale du batik demande donc une grande connaissance de la couleur et beaucoup de temps.

Entre chaque bain de teinture, le tissu est bouilli pour éliminer les parties de cire inopportunes, séché au soleil et le processus recommence pour chacune des couleurs voulues.

Une nappe en batik nécessite de 10 à 20 jours de travail. Teint dans la masse, on reconnaît cette technique particulière au fait qu’il n’y a ni envers, ni endroit.

Ce produit, réalisé sur soie ou sur coton de très grande qualité, est un produit unique résistant au lavage à haute température.



Lien : Vente de nappes et serviettes en batik artisanal indonésien (Java)

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